Attaque à Paris: Darmanin évoque « un acte de terrorisme islamiste »
“C’est la rue où il y avait Charlie Hebdo, c’est le mode opératoire des terroristes islamistes, bien évidemment, cela fait peu de doute, c’est une nouvelle attaque sanglante contre notre pays”, a ajouté le ministre de l’Intérieur.
“Nous sommes toujours en guerre contre les terroristes islamistes”. Le terrorisme “est en train de muter (…) Il y a ce qu’on appelle les attentats projetés, organisés depuis l’extérieur, depuis la Syrie. Des personnes isolées commettent des actes terroristes, au nom de l’islam radical et nous devons les combattre”, a-t-il précisé.
Gérald Darmanin a précisé que 32 attentats avaient été déjoués depuis trois ans, “un par mois en moyenne”.
Nous sommes toujours en guerre contre le terrorisme islamiste.
Tous les jours, à chaque instant, nos services de police et de renseignement sont pleinement mobilisés. Depuis 3 ans, ils ont déjoué 32 attentats. Notre reconnaissance est immense. pic.twitter.com/XiaNs2iuQr
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) September 25, 2020
“Depuis le démarrage du procès de Charlie Hebdo, il n’y a eu absolument aucune sécurisation de cette rue et de cet immeuble symboliques”, a dénoncé sur BFMTV Luc Hermann, co-dirigeant de Premières Lignes.
“Il y a eu un attentat, quand il y a eu un attentat, c’est que manifestement on aurait pu faire mieux”, a reconnu Gérald Darmanin, précisant que la rédaction de Charlie Hebdo était partie depuis “quatre ans” et que la rue en question n’avait fait l’objet d’“aucune menace” explicite.
“Aucun signe de radicalisation du suspect”
Peu après l’attaque, le principal suspect a été interpellé à proximité de la place de la Bastille. Âgé de 18 ans, il est né au Pakistan, selon une source proche de l’affaire. Il s’agit de l’“auteur principal des faits”, a déclaré Jean-François Ricard, le chef du parquet national antiterroriste (Pnat), chargé de l’enquête.
Il ne présentait “aucun signe de radicalisation” pendant sa prise en charge par l’aide sociale à l’enfance, a indiqué le conseil départemental du Val-d’Oise.
“Cet individu, qui revendiquait sa minorité, avait été pris en charge à son arrivée en France en août 2018”, indique le département dans un communiqué. Le conseil départemental du Val-d’Oise “avait contesté sa minorité, mais une décision de justice avait confirmé sa prise en charge jusqu’au 10 août 2020, date de sa majorité et donc depuis laquelle il n’est plus sous la protection de l’aide sociale à l’enfance”.
Un autre homme, interpellé à proximité du lieu de l’attaque, a également été placé en garde à vue, comme cinq autres personnes, arrêtées en début de soirée à Pantin (Seine-Saint-Denis).
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