Aux législatives, Jadot pense qu’une coalition derrière Mélenchon « ne marchera pas »
“Il faut une perspective large pour envoyer le plus de députés possible à l’Assemblée nationale”, a-t-il souhaité. De quoi voir des cadres EELV enfiler le costume de l’Union populaire en juin prochain? Pas du tout. ”Ça ne marchera pas”, a répondu Yannick Jadot, après une question portant sur la place que Jean-Luc Mélenchon dans cette coalition.
.@yjadot : « Je soutiens la perspective d’une coalition, qui doit être une coalition très ouverte. Qu’il y ait la France Insoumise, mais aussi toutes les forces politiques de gauche. Il faut une perspective large pour envoyer le plus de députés à l’Assemblée nationale. » #le79Interpic.twitter.com/C9plVNQ3IF
— France Inter (@franceinter) April 26, 2022
En cause, l’expression “troisième tour” utilisé par le chef de file de la France insoumise, qui ne plaît pas tellement à l’eurodéputé. “Je suis assez surpris par le détournement permanent des institutions”, a fait valoir Yannick Jadot, avant d’ajouter: “on ne peut pas se battre pour la VIe République, et considérer que les élections législatives, c’est seulement un troisième tour de l’élection présidentielle”.
“Si on veut gagner ces législatives, il faut respecter les sensibilités de tous les membres de cette coalition. Il va falloir ajouter les électorats les uns aux autres, et ça se fera dans le respect de la diversité”, a-t-il ajouté, précisant plus loin qu’il ne prendra pas part à cette bataille. Quoi qu’il en soit, ces positions vont à l’encontre de celles exprimées par d’autres responsables EELV, à l’image du maire de Grenoble Éric Piolle, qui appelle Jean-Luc Mélenchon à “structurer l’arc humaniste”.
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