Conflans-Sainte-Honorine: après l’attentat, les caricatures de Mahomet envahissent les réseaux sociaux
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’enseignant aurait, dans le cadre d’un cours, montré à ses élèves des caricatures du prophète de l’islam, provoquant la colère de certains parents qui s’en sont plaints sur les réseaux sociaux. Sur place dans la soirée, Emmanuel Macron a déclaré que le professeur d’histoire avait été pris pour cible “parce qu’il a prôné à des élèves la liberté d’expression, la liberté de croire et de ne pas croire”.
Ce nouveau drame a profondément choqué les Français, qui ont une nouvelle fois fait valoir la laïcité et le droit au blasphème: sur les réseaux sociaux, des personnalités politiques de tous bords, des journalistes mais aussi des anonymes, ont donc été nombreux à republier les caricatures controversées de Charlie Hebdo.
Des messages appelant les quotidiens à mettre à la Une demain les dessins ont également été très partagés.
La plus belle réaction serait que demain matin TOUS les journaux français publient les caricatures pour faire passer un message : la terreur ne gagnera pas. #Eragny#Conflans
— Julien Bahloul (@julienbahloul) October 16, 2020
Je veux voir des photos du professeur de #Conflans en vie. Je veux voir le visage de cet homme libre, mort en martyr pour la liberté d’expression de tous les français. Je veux voir les caricatures de Charlie partout. Que le sacrifice de cet homme ne soit pas vain #JeSuisCharliepic.twitter.com/1TogTTU4hV
— Solveig Mineo (@SolveigMineo) October 16, 2020
On ne recule plus ! Assez de lâcheté! Publions tous les caricatures de Charlie en hommage au professeur d’histoire victime de l’islamisme !
Emmanuelle Ménard pic.twitter.com/u3VeIwd6I2— Robert Ménard (@RobertMenardFR) October 16, 2020
Mes pensées vont à la victime de #Conflans et ses proches. Cet assassinat terroriste nous révulse: en tuant, le fanatisme religieux attaque encore la liberté d’expression et, à travers un enseignant,la République. Opposons à sa haine le rassemblement fraternel du peuple de France
— Eric Coquerel (@ericcoquerel) October 16, 2020
Ce drame intervient en plein procès des attentats contre Charlie Hebdo, visé en janvier 2015 par des terroristes pour avoir publié des caricatures similaires. Quelques semaines après le début des audiences, les anciens locaux de la rédaction avaient de nouveau été pris pour cible, l’assaillant justifiant son geste par la republication des caricatures en Une de l’hebdomadaire satirique.
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