Contre les noyades en mer, le meilleur message de prévention vient de cet internaute
“Il est rare que je raconte ma vie ici, commence Julien Delmas dans son thread, mais hier j’ai été le témoin d’un miracle qui à quelques secondes se transformait en véritable drame face à 100 témoins dont beaucoup d’enfants.” Il est 18h20, vendredi 24 juillet, sur la plage de Frontignan, dans l’Hérault. Le vent souffle fort, à 50 km/h, et le drapeau de baignade est jaune.
Dix secondes d’inattention
Le papa s’élance alors dans l’eau, mais ne parvient pas à la rattraper. C’est alors que Julien Delmas, professeur dans un collège, réagit rapidement. Il avertit les sauveteurs, qui sont prévenus par radio.
“La centaine de témoins, dont beaucoup d’enfants, redoute une seule chose: que la petite fille de deux ans chute dans l’eau et se noie ne quelques secondes sous les yeux de tous”, poursuit l’internaute. La bateau des secouristes fuse sur l’eau, et l’un d’eux plonge dans l’eau au moment où la fillette tombe dans la mer.
“Nous sommes grands-parents, et voir cette petite partir au large et son père qui nage à sa poursuite en vain nous a bouleversés, raconte @mistigriii59 au Huffpost. Dix secondes d’inattention et un drame heureusement évité par la réaction rapide de Julien Delmas auprès des secours.”
Les secouristes, une présence indispensable sur les plages
Via ce thread, “je voulais mettre en avant l’obligation de présence continue des parents auprès de leurs enfants et la nécessité d’une présence de sauveteurs sur un maximum de plages avec une grande amplitude horaire”, confie Julien Delmas au HuffPost. Mais il l’assure, son objectif n’est pas de culpabiliser le père. “Tant qu’on ne l’a pas vécu, on ne peut pas imaginer que cela puisse se produire si vite. Quel parent ne s’est pas éloigné ne serait-ce que quelques secondes de son enfant au bord de l’eau.”
Lui-même était sur la plage de Frontignan avec sa fille de 9 ans et sa nièce de 11 ans. Surprises et choquées par la scène, elles ont d’ailleurs “refusé de revenir à l’eau et de monter de nouveau sur leur petite planche de bodyboard. Mais elles ont parfaitement compris ce qu’il s’était passé et que cela s’est bien terminé.”
Contacté par Le HuffPost, le poste de secours “La bergerie” de la plage de Frontignan n’a pu confirmer ni infirmer les faits, par souci de confidentialité.
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