Coronavirus: les couples binationaux et les retrouvailles impossibles
Morgane, 23 ans, et Zack, 26 ans, se sont rencontrés il y a deux ans à Nashville. Elle est consultante en cybersécurité à Paris, lui est étudiant au MIT à Cambridge aux États-Unis. À cause de la fermeture des frontières due à l’épidémie de covid-19, ils ne se sont pas vus depuis bientôt 8 mois.
Pour le HuffPost LIFE, ils reviennent sur ce quotidien qui devient de plus en plus difficile à vivre, mais ne baissent pas les bras. Morgane à Paris se démène pour trouver une solution, en travaillant notamment avec le gouvernement.
Une séparation qui devient de plus en plus difficile à vivre
“Il y a un peu d’épuisement et un peu de frustration parce que lorsque tout a commencé en mars, nous pensions au début que ce serait peut-être quelques semaines et que nous nous retrouverions en mai, puis en juin et enfin en juillet. C’est un peu fatiguant de ne pas savoir quand exactement cela va être résolu”, précise quant à lui Zack.
D’autres pays européens ont trouvé une solution
Après une manifestation réalisée le 25 juillet devant les Invalides, le mouvement a été reçu ce vendredi 30 juillet par le Ministère des Affaires Étrangères et le Ministère de l’Intérieur. Plusieurs couples dont le conjoint ne réside pas en France ni en Europe, ont été reçus et entendus. Pour le moment, aucune proposition ne leur a été faite.
Mais tout n’est pas perdu. Le 1er août, Jean-Baptiste Lemoine, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères, a apporté tout son soutien au mouvement “Love is not tourism” et a alerté Emmanuel Macron de la situation.
Contrairement à la France, le Danemark, les Pays-Bas ou encore la Suisse ont ouvert leur frontière aux couples séparés par le coronavirus dont l’un des conjoints ne réside pas en Europe.
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