Covid-19: Macron douche les espoirs de ceux qui espéraient une levée des restrictions en novembre
“Dans la phase où nous sommes, nous n’avons d’autre choix, compte tenu du nombre d’infections par jour, que de réduire notre vie sociale au maximum (…) si on veut vraiment préserver notre système de santé et nos concitoyens”, a souligné le chef de l’État à l’issue d’une rencontre avec les équipes du centre hospitalier René-Dubos de Pontoise (Val-d’Oise).
“On est obligé de faire ça”, a-t-il insisté au lendemain de l’extension à 54 départements des mesures de couvre-feu. “Nous aurons en milieu de la semaine prochaine une vision plus claire de l’impact des mesures que nous avons prises et nous aurons des décisions à prendre les prochaines semaines pour ajuster les choses”, a-t-il ajouté, invitant les Français à “faire corps avec l’ensemble du personnel soignant”.
Des premières vaccinations fin 2020?
Alors que le Premier ministre Jean Castex avait évoqué la veille des “mesures beaucoup plus dures” si l’épidémie n’était pas freinée, Emmanuel Macron a dit qu’il était “trop tôt aujourd’hui pour dire si on va vers des reconfinements locaux ou plus larges”.
Les mesures déjà prises n’ont toutefois “pas vocation à être réduites mais elles seront peut-être renforcées si elles ne sont pas suffisamment efficaces”, a-t-il averti, soit “en s’étendant géographiquement”, soit en ciblant plus précisément “les lieux et les moments où l’épidémie se propage le plus vite”.
Concernant les vaccins, le chef de l’État a estimé que de premières vaccinations pourraient avoir lieu fin 2020, début 2021 mais jugé “peu vraisemblable” d’avoir aussi rapidement une “stratégie nationale qui permette de répondre au virus”.
“On nourrit des espoirs sur des traitements, maintenant sur des vaccins et puis, on s’est aperçu que ça ne fonctionnait pas totalement. Les tests cliniques sont encore en cours, donc les choses ne sont pas stabilisées et on peut penser qu’on aura plus de visibilité à la fin du 1er trimestre 2021”, a-t-il ajouté, invitant à la prudence et rappelant qu’il fallait “vacciner entre 20 et 40% de la population pour que les choses commencent vraiment à avoir un impact”.
Par ailleurs, le président a aussi tweeté dans la journée toute une série de recommandations ou choses à faire face au virus:
Vous qui lisez ce message, vous pouvez faire quelque chose face au virus. ↴
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) October 23, 2020
Que vous ayez 50, 100 ou 1 million d’abonnés sur vos réseaux sociaux, votre voix, votre relai peut sauver des vies. Aidez-nous à appeler chacun à la responsabilité : nous ne surmonterons cette 2ème vague qu’ensemble !
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) October 23, 2020
Nous ne le rappellerons jamais assez : non, ce n’est pas une maladie comme les autres. Non, le virus n’épargne personne. Jeunes comme moins jeunes, nous sommes tous exposés. Nous sommes tous liés. https://t.co/7HA5giVN2R
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) October 23, 2020
Aidez-nous à rappeler que derrière les termes de « cas contacts » ou de « positifs », il y a les visages de nos parents, de nos amis, de nos collègues. Le virus est là et il circule, en particulier dans la sphère privée.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) October 23, 2020
Aidez-nous à expliquer que le port du masque, que tous les gestes barrières, doivent devenir comme la ceinture en voiture : un réflexe pour se protéger. pic.twitter.com/JuuwByvyTu
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) October 23, 2020
Aidez-nous à assumer que, oui, renoncer à un dîner ou un week-end entre amis ne ravit personne. Mais que c’est temporaire. Se restreindre maintenant, c’est pouvoir espérer se retrouver bientôt. À condition de tous jouer le jeu.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) October 23, 2020
Chacune et chacun, avec vos mots, votre ton, vos réseaux, vous pouvez avoir un impact face au virus. Ne relâchons pas nos efforts !
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) October 23, 2020
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