Crise des urgences: Macron au chevet de l’hôpital de Cherbourg
Le chef de l’État s’entretiendra lors de ce déplacement “de l’accès aux soins, tant aux urgences hospitalières qu’en médecine de ville”, selon le communiqué.
Des “métiers difficiles et pas assez attractifs”
Il rencontrera “tous les acteurs” de la santé “d’un même bassin de vie” (urgentistes, infirmiers, médecins généralistes, direction de l’hôpital et de l’ARS) qui ont “mis en place une méthode de travail et de coordination entre la ville et l’hôpital” pour “garantir un accès aux soins urgents et non programmés”.
Rappelant que depuis 2017 “le nombre de maisons de santé pluri-professionnelles a doublé” et les investissements “sans précédent” du Ségur de la santé, le communiqué souligne que “des difficultés profondes rendent aujourd’hui ces métiers difficiles et pas assez attractifs”.
“Il faut aller plus loin par un travail collectif structurel et en profondeur, en dégageant les conditions de réussite d’un plan de recrutement et de fidélisation dans tous les secteurs”, ajoute l’Élysée.
“Prendre des mesures efficaces pour l’été”
La santé fait partie des trois “urgences” auxquelles le gouvernement doit s’atteler, au côté du climat et du pouvoir d’achat, a indiqué vendredi la Première ministre Élisabeth Borne, à l’issue d’une région à Matignon avec son gouvernement.
Face à la pénurie de personnels dans les hôpitaux, Elisabeth Borne a assuré, à l’issue de cette réunion, avoir demandé aux “ministres concernés” de lui “faire des propositions très rapidement pour prendre des mesures efficaces pour l’été”.
En France, au moins 120 services d’urgence ont été forcés de limiter leur activité ou s’y préparent, faute de soignants, selon une liste établie par l’association Samu-Urgences de France (SUdF).
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