Ghostwire Tokyo est un énième open world – mais au moins il a une âme
Mais petit à petit, le lien avec celui qui m’habite, KK, commençait en fait à transformer mon expérience. D’un naturel assez direct, nihiliste et un peu arrogant, une relation s’installait entre mon personnage et KK. Très bien écrite, les deux se lancent des vannes, se parlent très souvent pour nous donner davantage d’information, laissant ainsi s’évaporer cette impression de solitude au fil des missions. D’un scénario un peu plat dont on ne comprend rien, les missions tendent vers un thriller noir dans la capitale japonaise, que l’on explore lentement, mais sûrement. Certes, on passe un certain temps à tuer ces esprits qui hantent la ville, à collecter des informations, mais on fouille aussi des maisons pour en apprendre davantage sur les habitants, on enquête, on traverse des bâtiments existants : la gare de Shibuya, les souterrains anti-tsunami ou encore les temples shintoïstes. On est parfois plus dans le surnaturel, on lit beaucoup de notes sans que ce soit trop lourd. L’équilibre entre la narration, données à lire et exploration est très bien dosé.
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