Jimmy Fallon se déchaîne en imitant Macron chemise ouverte, baguette et vin à la main
De fait, après avoir agité la presse britannique en début de semaine, le cliché d’Emmanuel Macron, chemise largement ouverte, pris par Soazig de la Moissonnière, dans les coulisses de son meeting à Marseille, a fait ses premiers émules outre-Atlantique et inspiré Jimmy Fallon. Le présentateur a repris tous les stéréotypes associés aux Français pour imaginer un président poussant la chansonnette.
“Emmanuel Macron nous a demandé s’il pouvait produire dans notre émission en avant-première sa nouvelle chanson pour la campagne présidentielle”, explique l’humoriste en préambule. Avant d’apparaître chemise blanche déboutonnée sur un torse, béret, verre de vin et baguette à la main.
“Bonjour, c’est moi, avec mes poils de torse, tu vois, je suis sexy tu ne trouves pas?”, commence-t-il alors à chanter sous des airs faussement séducteurs. S’enchaînent alors les clichés, entre Emily in Paris, Ratatouille, les pâtisseries et le brie. “Maintenant je dois vous dire adieu, mais si en 2022 vous votez tous pour moi, je vous murmurerais ‘Merci’”, conclut-il.
“C’est peut-être un gros réservoir de voix”
Outre-Manche, plusieurs médias britanniques se sont demandé si Emmanuel Macron ne tentait pas de se servir de son corps pour grappiller des votes avant le second tour de la présidentielle.
“J’ai validé sans doute la série… Celle-là est passée un peu vite, mais si des fans de Demis Roussos nous écoutent, ça peut peut-être avoir de l’impact”, a répondu dans un trait d’humour le candidat, interpellé lundi soir par le chroniqueur de France 5 Bertrand Chameroy. “Et on peut peut-être avoir ce que les sociologues appellent le ‘marginal sécant’ de Demis Roussos et de Jean-Luc Mélenchon, c’est peut-être un gros réservoir de voix…”
“Que recherchez-vous chez un politicien? Honnêteté? Intégrité? Ou un tapis épais de poils sur le torse digne d’une pub Pantene”, interrogeait notamment le Times, soulignant le nombre de boutons défaits de la chemise du candidat.
“Oui, quatre boutons, ce n’était pas une touffe d’excuse ou une ombre subtile: c’était un plastron plein de poils noirs”, insistait-il alors que le Telegraph se demandait tout simplement si cette “stratégie” est “acceptable”.
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