Joe Biden prévient la Russie qui « va en payer les conséquences »
“Nos forces armées ne vont pas en Europe pour combattre en Ukraine mais pour défendre nos alliés de l’Otan et rassurer ces alliés de l’Est”, a affirmé Joe Biden lors d’une allocution télévisée.
Le président américain a également assuré que son homologue russe Vladimir Poutine allait devenir “un paria sur la scène internationale” après sa décision de déployer les troupes russes en Ukraine. Il a également affirmé “ne pas prévoir de parler avec Poutine”, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.
“La Russie va en payer les conséquences”
Le président américain a annoncé des sanctions économiques ainsi que des restrictions d’exportation contre la Russie. Quatre banques russes supplémentaires vont aussi être sanctionnées et plus de la moitié des importations technologiques de la Russie supprimées, a-t-il affirmé lors de son discours prévenant la Russie qu’elle allait “payer les conséquences” de son invasion en Ukraine.
“Cela imposera un coût sévère à l’économie russe, à la fois immédiatement et à long terme”, a prévenu le dirigeant américain. “Poutine est l’agresseur”, a dénoncé le président des États-Unis lors de cette allocution et déclare “ne pas avoir prévu de s’entretenir” avec le président russe.
Pour Biden, couper la Russie du réseau bancaire Swift reste “une option”, après que Kiev eut demandé d’exclure Moscou de ce rouage discret mais essentiel des échanges bancaires internationaux. Interrogé par la presse, Joe Biden a précisé que la décision de recourir à une telle possibilité n’était “actuellement” pas une “position” partagée par les Européens, tout en assurant que les nouvelles sanctions de jeudi avaient “autant d’impact voire plus”.
Le Bélarus également ciblé par Washington
En outre, Washington a annoncé des sanctions contre 24 personnes et organisations bélarusses, accusées d’avoir soutenu et aidé l’invasion de l’Ukraine par la Russie, a annoncé jeudi le département au Trésor, peu après les nouvelles annonces de Joe Biden visant Moscou.
Ces sanctions visent des banques, des entreprises de défense et de sécurité, des responsables de la défense au sein du gouvernement du Bélarus, et des proches du président bélarusse Alexandre Loukachenko, ciblant “le secteur de la défense et les institutions financières du Bélarus, deux domaines dans lesquels le Bélarus entretient des liens particulièrement étroits avec la Russie”, souligne le Trésor dans son communiqué.
Le Canada annonce de nouvelles sanctions
Plus au nord, le Canada va sanctionner “58 personnes et entités” russes en réponse à l’invasion de l’armée russe en Ukraine a déclaré le Premier ministre canadien Justin Trudeau. Il a évoqué des “sanctions sévères” qui prennent effet “immédiatement”. Elles “vont limiter la capacité du président Poutine à continuer de financer cette invasion injustifiée”.
Les sanctions cibleront des “membres de l’élite russe”, des “grandes banques russes” et des “membres du Conseil de sécurité russe” notamment, a précisé le Premier ministre. Des ministres russes sont précisément ciblés par les sanctions: ceux de la Défense, des Finances et de la Justice, ainsi que le groupe de mercenaires russes Wagner, réputé proche du président Vladimir Poutine.
“Nous cessons tous les permis d’exportation pour la Russie”, a ajouté Justin Trudeau, estimant que l’invasion russe de l’Ukraine représentait une “immense menace (pour) la sécurité et la paix dans le monde”. Les permis d’exportation suspendus par le Canada valent plus de 700 millions de dollars canadiens (487 millions d’euros) et visent par exemple des entreprises du secteur aérospatial, minier et des technologies de l’information.
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