Les costumes anciens et flippants de la Sardaigne
Son livre photo Senza Mare, paru aux éditions Crowdbooks, retrace l’histoire de « l’autre Sardaigne, celle qui contraste avec les images touristiques habituellement associées à l’île », explique Marina Spironetti.
Pour Spironetti, cette région est à la fois le « cœur battant de l’île » et « la zone moins connue et la plus préservée ». Le titre du projet fait allusion à l’idée que la mer est une menace. « C’est quelque chose de profondément ancré dans la culture sarde : à partir d’un certain moment de leur histoire, les Sardes ont renoncé à devenir un peuple de navigateurs, dit-elle. Il faut dire qu’aucun gouvernement – ni celui de Pise, ni celui de l’Aragon, ni celui de la Savoie – n’a pu exercer une véritable autorité sur ces terres. »
La première moitié du livre est consacrée aux masques du carnaval de la Barbagia, qui sont tous liés aux « anciens rites agraires, à la mort et à la renaissance de la nature ». La seconde moitié est consacrée aux costumes féminins traditionnels de la Sardaigne.
« Je crois que la Sardaigne, comme toutes les îles, est géographiquement et historiquement un monde à part. Au fil des siècles, le manque de contact avec l’extérieur a certainement renforcé son identité et son attachement à ses racines », conclut Spironetti.
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