Les jeunes, ces rats des villes
« Où sont les femmes ? », se demandait en 1977 le chanteur Patrick Juvet. Le refrain est souvent repris par les habitants des campagnes à propos des jeunes.
Incontestablement, ces derniers vivent davantage en ville. Paris, Rhône, Haute-Garonne, Nord, Hérault…, les départements les plus urbains sont particulièrement jeunes. Les métropoles concentrent en effet les pôles universitaires, et bien souvent les premiers emplois des jeunes diplômés.
Ces néo-urbains s’ajoutent à une population déjà plutôt jeune, car les taux de natalité urbains sont souvent supérieurs (notamment en Seine-Saint-Denis).
Les départements ruraux gardent bien sûr une partie de leurs jeunes, surtout dans le Nord-Est, comme l’a montré le sociologue Benoît Coquard . Mais ils souffrent d’un déficit temporaire de forces vives.
Temporaire, car à la fin de leur jeunesse, et à l’arrivée de leurs enfants, nombre d’exilés ruraux reviennent vivre au pays.
Cet article est un extrait du dernier numéro d’Oblik, à commander sur notre site.
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