Ma thérapie avec Ryder the Eagle
Quelques mois plus tard, Ryder a sorti son album Follymoon. Au premier abord, j’étais décontenancé par le disque, musicalement très hétéroclite : de ballades country au soft-rock en passant par des polkas revisitées ou de synthés kitsch à outrance, je ne savais plus où donner de la tête. Et si je déplaçais mon attention de la musique vers les paroles, j’avais l’impression de lire de véritables poèmes tant l’écriture était travaillée et l’émotion honnête, parfois non sans humour. Au fil des écoutes, je m’attachais de plus en plus au disque, et je me déplaçais finalement à Paris pour le voir une première fois en concert, dans une salle comble de quelques centaines de personnes. Je retrouvais au fond de mes tripes la même sensation que dans mon tipi andalou, cette impression d’entendre un langage universel et le récit d’une blessure profonde que rien, si ce n’est sa performance cathartique, semblait apaiser.
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