Mort de Frédéric Leclerc-Imhoff: sa fixeuse Oksana Leuta témoigne
Dans un post publié sur Facebook, Oksana Leuta écrit: “On me demande si toutes les règles de sécurité avaient été respectées (…) Nous suivions un itinéraire officiellement établi, avec accompagnement, en respectant toutes les règles”.
“Nous portions des gilets pare-balles et des casques, nous étions équipés de trousses de premier secours et de garrots, dans un véhicule humanitaire blindé qui devait évacuer des civils”, ajoute la fixeuse.
“Cette tragédie aurait-elle pu être évitée? Bien sûr! Si seulement la Russie cessait de bombarder les convois humanitaires, les ambulanciers, les civils et les journalistes”, a-t-elle poursuivi.
“Repose en paix, cher ami”
La fixeuse a également une pensée pour l’un des accompagnateurs du duo de journalistes de BFMTV qu’elle suivait en Ukraine. “J’adresse ma gratitude et mon respect infinis à ceux qui nous ont accompagné. L’un d’entre eux a été blessé. Et à tous ceux qui continuent à risquer leur vie en apportant l’aide humanitaire et en évacuant les gens”.
Au sujet de Frédéric Leclerc-Imhoff, elle ajoute: “Je garderai de lui le souvenir d’une personne sensible, attentive, vivante et dévouée à son travail. Sa vie était le prix à payer pour dire la vérité sur cette guerre”. Elle qualifie également sa mort de “terrible injustice et “compatit profondément avec les amis et les parents de Frédéric”
“Frédéric, nous t’aimons, nous ne t’oublierons jamais, et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que les coupables soient punis. Repose en paix, cher ami”, conclut-elle.
Celle qui est sortie indemne du “bombardement russe” ayant entraîné la mort de Frédéric Leclerc-Imhoff se trouvait avec lui et le reporter Maxime Brandstaetter dans le véhicule alors qu’ils suivaient un convoi humanitaire dans le cadre d’un reportage pour la chaîne BFMTV.
À voir également sur Le HuffPost: Mort d’un journaliste français en Ukraine: “Ce sujet ne peut pas rester impuni”, affirme Emmanuel Macron
Laisser un commentaire