Pendant le confinement, ce freelance travaille trop et frôle le burn out
Mais tous les freelances ne se sont pas retrouvés dans ce cas-là. Alexis Minchella, indépendant qui accompagne les entreprises à se digitaliser, fondateur du podcast “Tribu Indé” et auteur du livre “Freelance: l’aventure dont vous êtes le héros” (sortie le 14 janvier aux éditions Eyrolles), n’a pas vraiment vu son nombre de missions baissées, surtout durant ce second confinement. Pour rattraper le retard du début d’année, il a choisi d’accepter un nombre plus important de contrats.
“Je travaille de 8h à 21h. J’ai aujourd’hui plus de mal à déconnecter par rapport au premier confinement. J’ai l’impression que les journées sont assez monotones”, confie l’entrepreneur au Huffpost Life, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus. Confinement oblige, il est moins enclin à lâcher son ordinateur puisque les sorties entre amis ne peuvent pas avoir lieu.
Lorsqu’une opportunité s’offre à lui, il essaie de faire rentrer le travail dans son emploi du temps déjà chargé. “Tu te demandes toujours en freelance, si je n’accepte pas cette mission-là, est-ce que je vais pouvoir reprendre des missions, si les prospects en processus en ce moment vont potentiellement signer le mois prochain. Forcément en ce moment, c’est encore plus exacerbé.” Travailler davantage est un choix, mais qui ne va pas pouvoir durer sur le long terme.
Si pour le moment, Alexis s’en sort bien, cette surcharge de travail a quand même des conséquences sur son état de santé. Son cerveau ne s’arrête jamais de penser et de réfléchir, résultat, il a plus de mal à dormir. “Clairement, il faut que ça s’arrête. J’ai déjà prévu à partir du 23 décembre de déconnecter jusque-là fin de l’année”, assure Alexis Minchella pour qui cela sera une première à ce moment de l’année.
À voir également sur Le HuffPost: Licenciés avant le Covid-19, ils veulent relancer leur usine de bouteilles d’oxygène
Laisser un commentaire