Quelque part entre l’Ouest et l’Est, les photos de Gülşah Bayrak
VICE : Gülşah, tu viens d’être diplômée, qu’est-ce que t’as appris sur l’art et sur toi-même en tant qu’artiste ces dernières années ?
Gülşah : De mes 14 à mes 25 ans, j’ai fait le tour des écoles d’art belges, c’était super intéressant mais surtout très monotone. J’en ai eu ma claque et, à un moment donné, j’ai décidé de m’inscrire pour un échange international. En 2020, je suis allée en Corée du Sud pour poursuivre ma formation aux Beaux-Arts : pour la première fois, j’ai reçu un enseignement avec une perspective différente, et ç’a beaucoup enrichi mon travail et ma façon de penser. Cet échange m’a permis de trouver et de comprendre ma place en tant qu’artiste. Après ça, j’ai fait une résidence à Istanbul, où j’ai été en contact avec différent·es artistes du Moyen-Orient. Leurs points de vue m’ont donné une vision nouvelle sur ce que je faisais et ont nourri mon intérêt pour les productions artistiques de différentes régions du monde. En tant qu’artiste, j’ai une soif infinie de savoir et d’apprendre. Parfois, ça fait beaucoup d’informations à traiter, mais je peux aujourd’hui dire avec fierté que j’ai rassemblé pas mal de connaissances dans mon domaine, tant occidentales qu’orientales.
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