Strasbourg offre le dépistage du Covid-19 aux jeunes en soirée
Le “plan de santé publique” s’articule autour de trois points, a expliqué auprès de l’AFP Alexandre Feltz, adjoint à la santé de la maire écologiste Jeanne Barseghian: “la prévention, la communication et le dépistage”.
À compter de ce vendredi soir, il sera possible d’être dépisté, gratuitement et sans ordonnance, tous les vendredis et samedis soirs, jusqu’à début septembre, de 18H00 à 22H00, sous un chapiteau éphémère installé place du Corbeau, à deux pas du centre historique de Strasbourg et au confluent de lieux très animés en soirée.
“L’objectif est d’aller à la rencontre notamment des jeunes, sans stigmatisation, là où ils peuvent fréquenter bars et terrasses”, a expliqué la préfecture du Bas-Rhin qui souhaite s’inscrire dans une “démarche pro-active”.
Bond chez les 20-29 ans
Selon les pouvoirs publics, le taux d’incidence dans le Bas-Rhin chez les 20-29 ans a bondi en une semaine, passant de 24 à 46,6 cas pour 100.000 habitants, un chiffre près de trois fois supérieur à celui de l’ensemble de la population bas-rhinoise.
Outre le dépistage, la ville souhaite communiquer largement, misant autant sur les réseaux sociaux que sur l’affichage dans l’espace public. Elle compte aussi déployer des équipes mobiles de professionnels de la santé dans les rues pour des opérations de prévention.
Strasbourg “a préféré être dans la prévention que dans l’arrêté municipal et la verbalisation”, a insisté Feltz, déjà adjoint à la santé publique de l’ancien maire socialiste Roland Ries. Depuis sa prise de fonction début juillet, la nouvelle maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian (EELV) n’a pris aucun arrêté imposant le port du masque dans l’espace public.
Seul s’y applique le décret relatif à l’obligation du port du masque dans les lieux publics clos, annoncé par le Premier ministre Jean Castex à la mi-juillet, et l’arrêté pris par la préfète du Bas-Rhin, Josiane Chevalier, le 7 août, concernant les rassemblements de plus de dix personnes et les marchés.
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