Un Français saute 765 fois de suite à l’élastique en 24h, nouveau record du monde
Le Français a débuté son défi dès mardi 31 mai depuis une plateforme du village de Pitlochry, dans les Highlands écossaises. Douze heures plus tard, il avait déjà battu le record mais a continué à sauter à l’élastique jusqu’au lendemain matin.
Avant de se lancer, il avait affirmé à la Press association (PA) être “heureux et dans le moment présent”. Il a ensuite enchaîné les sauts, malgré les averses de pluie, quasiment sans faire de pauses et en s’alimentant peu.
Pour battre ce record, qu’il avait en ligne de mire depuis cinq ans, le Français s’est entraîné pendant des mois. Après cet exploit, François-Marie Dibon a affirmé n’avoir eu aucun doute de sa réussite, avec l’aide de son équipe. Seulement, il ne pensait certainement pas aller aussi loin. “On était dans un très bon état d’esprit. Alors lorsqu’on a commencé le défi, on ne s’est pas posés de questions, on a juste foncé”, a-t-il confié à The Guardian.
Il avait le vertige il y a quelques années
Après chaque plongeon de 40 mètres dans les gorges écossaises, le Français était remonté sur le pont par son équipe d’où il ressautait immédiatement. En moyenne, il a ainsi effectué un saut toutes les 113 secondes.
Établir un record de sauts à l’élastique n’a rien d’anodin pour François-Marie Dibon, qui avait le vertige il y a encore quelques années. “C’était une peur paralysante. Mais lorsque l’on est attaché à un élastique, rien ne peut nous arriver. Je trouve intéressant d’affronter ses peurs, et surtout essayer de les vaincre. C’est un très bon exercice pour sortir de sa zone de confort”, a-t-il expliqué au quotidien britanniqueEvening Standard.
“J’ai l’impression que mon cerveau pense encore que je suis en train de sauter”, a-t-il réagi par la suite. “Je ne sens pas encore la fatigue (…) Je ressens l’excitation d’avoir battu ce record avec toute l’équipe.”
Accompagné dans ce défi par une quinzaine de personnes travaillant au Highland Fling Bungee, le sportif affirme leur devoir une grande partie de cette réussite. “Il ne s’agit pas seulement d’un sport extrême et individuel, c’est un sport d’endurance qui est collectif”, a-t-il affirmé.
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