3000 NUITS
Séance unique le dimanche 21 avril à 11h,
dans le cadre de la Journée Internationale de la Solidarité avec les Prisonniers Politiques. La séance sera présentée par Christine Post, coordinatrice du groupe de travail AFPS sur les prisonniers palestiniens et suivie d’une discussion ainsi que d’un brunch participatif.
Écrit et réalisé par Mai MASRI – Palestine 2016 1h43mn VOSTF – avec Maisa Abd Elhadi, Raida Adon, Karim Saleh, Nadira Omran…
Du 21/04/24 au 21/04/24
Il est des films dont on ressort ému aux larmes, dont on ne se remet jamais complètement et dont on a envie de dire au monde entier « si j’étais toi, j’irais de ce pas le voir au cinéma ». 3000 nuits, de la réalisatrice palestinienne Maï Masri, fait partie de ces films-là.
L’histoire se passe dans une prison israélienne dans les années 80, Layal y enfermée pour 8 années, condamnée pour un attentat dans lequel elle n’est pas impliquée. Elle partage la cellule d’Israéliennes condamnées de droit commun et s’habitue progressivement à l’univers carcéral. Mais elle découvre qu’elle est enceinte et envers et contre tous, elle décide de garder l’enfant.
Elle accouche donc seule, les mains menottées au lit de l’infirmerie de la prison. Nour, son nouveau-né, son espoir, est accueilli en fête par les autres prisonnières palestiniennes. Les murs sont gris, les uniformes informes et pourtant la joie règne et les youyous célèbrent la vie.
Le film accroche le spectateur en focalisant sur la lutte de cette jeune mère pour sa survie et celle de son nouveau-né à l’intérieur d’une prison de l’occupant israélien. La réalisatrice, affirme que le cinéma est une arme. Une arme qui doit être utilisée par les Palestiniens eux-même. « C’est à nous de raconter notre histoire ; notre histoire telle qu’elle est. Cette mission n’incombe à personne, Hollywood ou autre. C’est la propre responsabilité des Palestiniens ».
Depuis 1948, 700 000 Palestiniens sont passés par les prisons israéliennes. Aujourd’hui ils sont 6000 à y être enfermés. Les chiffres font froid dans le dos. « Presque chaque Palestinien a une expérience avec les prisons de l’occupation : soit il y a été, soit un de ses proches y a été enfermé. » confie la réalisatrice.
(d’après onorient.com)
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