305 BELLECHASSE, DANS L’INTIMITÉ DES ATELIERS
Séance unique le mercredi 27 septembre à 20h, en partenariat avec Vues du Québec, le festival de cinéma de Florac, en présence du réalisateur Maxime-Claude l’Écuyer
Maxime-Claude L’Écuyer – documentaire Canada 2023 1h44mn VOSTF –
Du 27/09/23 au 28/09/23
Réalisateur, scénariste et monteur, Maxime-Claude L’Écuyer a écrit et réalisé 7 courts métrages de fiction, dont La cloison, Suki et Squad Leader TD-73028 Soliloquy. Tous ont été présentés dans différents festivals tant au Québec qu’à l’international et certains ont été primés, Zsofika, entre autres, a été récompensé par 8 prix. 305 Bellechasse, dans l’intimité des ateliers est son premier long métrage documentaire.
S’il y a une chose qui marque tout d’abord lorsqu’on sort de « 305 Bellechasse », c’est la chaleur que le film dégage alors même qu’on ne voit pas une seule personne à l’image pendant toute la durée du documentaire. Car le film est en premier temps l’histoire d’un lieu même s’il ressort très vite qu’à travers celui-ci, c’est l’histoire de ses occupantes et occupants qui est racontée.
Le 305 Bellechasse est une ancienne usine de pâtes, située à Montréal au confluent de la Petite-Patrie, du Mile-End et de la Petite-Italie. Ce lieu est devenu au fil du temps un lieu de création important pour la peinture contemporaine montréalaise, le refuge de nombreux et nombreuses artistes de renom, dont les rencontres fortuites, la proximité et les échanges enrichissent les œuvres respectives. Mais la spéculation immobilière a causé l’évincement des artistes de leur atelier, précarisant leur pratique. Lutter pour créer, créer pour lutter : ce documentaire nous ouvre la porte de ces lieux inspirants, qui bientôt ne le seront plus. Un voyage dans l’esprit de la création – malgré tout.
« Le 305, Bellechasse aura été une ruche de créativité pendant plus de 20 ans. Le documentaire s’ouvre sur les origines de cette ancienne usine des pâtes Catelli et se ferme sur les espaces abandonnés par ses occupants, en 2020. Entre ces deux parenthèses, l’endroit vibre, vit – les artistes en parlent au présent. Comme un rêve, toujours en cours. » Le Devoir
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