A MAN CALLED ADAM
Séance unique le jeudi 4 avril à 20h,
en partenariat avec Jazz à Junas, Soirée dans le cadre du partenariat CinéJazz Junas et Utopia, projection du film de Léo Penn A man called Adam avec Sammy Davis junior.
Dans les années 60 la lutte pour les droits civiques de la communauté afro américaine est dans une période d’intense militantisme.
Les musiciens de jazz afro américains sont également confrontés à cette ségrégation.
C’est un chapitre de l’histoire des Etats-Unis que Raphaël Ricaud (maître de conférence en histoire et civilisation des États-Unis à l’université Paul Valery) connaît très bien et à ce titre animera le débat qui suivra la projection.
Léo PENN – USA 1966 1h42mn VOSTF – Avec Sammy Davis Jr., Louis Armstrong, Ossie Davis, Cicely Tyson, Frank Sinatra Jr., Mel Tormé, Peter Lawford, Johnny Brown
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p class= »date »>Du 04/04/24 au 04/04/24
Adam Johnson, brillant cornettiste de jazz miné par la maladie, le racisme, l’alcoolisme et par la culpabilité liée au décès de sa femme et de son enfant sombre peu à peu dans la spirale infernale de l’autodestruction, en dépit de l’amitié bienveillante de Nelson (Ossie Davis) et du soutien de quelques jazzmen : Willie Ferguson dit Sweet Daddy (Louis Armstrong), Vincent (Frank Sinatra Jr.) ou Les (Johnny Brown). Nous sommes dans le courant des années 60 aux États-Unis. Sa rencontre avec une militante des droits civiques et avec son grand-père, lui aussi trompettiste, pourrait infléchir son parcours de façon décisive…
Qu’on se le dise, qu’on aime ou pas le jazz, A Man Called Adam est un film captivant qui ne contente pas de décrire les affres habitant Adam Johnson, trompettiste de jazz doué incarné par le génial Sammy Davis Jr. Le film va un peu plus loin que la simple tragédie d’un homme au passé dramatique accablé par le poids de la responsabilité pour nous amener dans le milieu des musiciens afro-américains confrontés à la ségrégation dans la société nord américaine des années 60/70, et où le racisme y est abordé avec une intensité qui contraste singulièrement avec l’image policée du personnage afro-américain idéalisé véhiculée par Hollywood à cette époque !
A Man Called Adam est également un film remarquable pour sa bande originale très authentique écrite par Benny Carter avec la participation de vrais musiciens de jazz comme Mel Tormé qui chante All That Jazz ou Louis Armstrong, inimitable, qui interprète Someday Sweetheart. De son côté, Sammy Davis Jr. donne une version attrayante de I Want To Be Wanted. Une œuvre rare et forte à re-découvrir !
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