LE NOM DE LA ROSE
Jean-Jacques ANNAUD – France / RFA / Italie 1986 2h10mn VOSTF – avec Sean Connery, Christian Slater, F. Murray Abraham, Michel Lonsdale, Valentina Vargas, Feodor Chaliapin Jr, Ron Perlman… Scénario d’Andrew Birkin, Gérard Brach, Howard Franklin et Alain Godard, d’après le roman d’Umberto Eco.
Du 01/05/24 au 21/05/24
En l’an 1327, dans une abbaye bénédictine du nord de l’Italie, le moine franciscain Guillaume de Baskerville (Sean Connery), accompagné du jeune novice Adso (Christian Slater), vient enquêter sur des morts mystérieuses qui frappent la confrérie. Le secret semble résider dans la bibliothèque, où le vieux Jorge de Burgos garde jalousement un livre jugé maudit… C’est l’époque où l’Église, en pleine crise, se voit disputer son pouvoir spirituel et temporel. C’est aussi l’apogée de l’Inquisition.
« En 1986, cinq millions de spectateurs s’étaient rués dans les salles françaises pour suivre l’enquête médiévale du franciscain Guillaume de Baskerville dans une abbaye bénédictine italienne où les moines tombent comme des mouches, avec une même tache d’encre sur l’index…
« L’adaptation du best-seller érudit d’Umberto Eco se révèle particulièrement actuelle, avec cette histoire de livre interdit qui menace l’Église et ce représentant de l’Inquisition (F. Murray Abraham) prêt à torturer et brûler vif au nom de la religion. Pouvoir rire de Dieu, telle est l’éternelle question…
« Somptueux esthétiquement, avec ses clairs-obscurs signés par le chef opérateur Tonino Delli Colli et l’abbaye médiévale fidèlement reconstruite dans les Abruzzes par le décorateur Dante Ferretti, ce polar façon Agatha Christie en robe de bure offre à Sean Connery l’un de ses meilleurs rôles, plein de malice et de raison.
« Au cœur du film, il y a la scène de sexe très crue, que personne n’a oubliée, entre le moine Adso et la sauvageonne incarnée par Valentina Vargas. Si la jeune femme est exploitée par certains moines, c’est bien en fille libre qu’elle choisit d’étreindre son partenaire rougissant… Le Nom de la rose reste un passionnant et piquant éloge de toutes les libertés d’expression. » (G. Odicino, Télérama)
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