L’UNE CHANTE, L’AUTRE PAS
Séance unique le jeudi 23 novembre à 20h, au cinéma. En partenariat avec le Domaine d’O, dans le cadre du spectacle Gisèle Halimi, une farouche liberté de Léna Paugam, les 27 et 28 novembre au théâtre. Pour en savoir plus : www.domainedo.fr/spectacles/ tous-les-spectacles/gisele-halimi-une-farouche-liberte
Agnès VARDA – France 1976 2h – avec Therèse Liotard, Valérie Mairesse, Ali Raffi, Francis Lemaire…
Du 22/11/23 au 28/11/23
Un film combatif en même temps que joyeux réalisé par Agnès Varda, dans une période particulièrement active de la lutte des femmes, le milieu des années 70.
Laissons causer Agnès Varda : « Le bastion de l’amour maternel est sacro-saint, c’est bêtifiant tout ça, c’est terrible. C’est pourquoi il fallait attaquer ce sujet : la maternité sur tous les fronts à la fois. Avortement libre et déculpabilisé. Non-possession des enfants. Horreur de l’autorité parentale. Amour des enfants, ceux des autres aussi. Contraception. Nouvelles lois. Éducation sexuelle. Amour des hommes. Désir de l’enfant. Tendresse paternelle. Famille éclatée. Grossesses vivifiantes. Droit à l’identité avec ou sans enfants… Ce n’est plus un film, c’est une encyclopédie…
Militant ? Mirlitant ? Tant taine et tantan… J’ai tout fait passer dans les chansons. Décision tactique. Un discours, on ne l’écoute pas. Une encyclopédie, on ne la lit pas. Le vécu, le chanté, le senti, j’ai pensé que ce serait plus tonique, plus efficace. »
Il y aurait donc une fois deux jeunes filles, vivant à Paris en 1962. L’une, Pauline (17 ans, Valérie Mairesse), étudiante, rêve de quitter sa famille pour devenir chanteuse. L’autre, Suzanne (22 ans, Thérèse Liotard), s’occupe de ses deux enfants.
Elles se séparent, chacune vit sa vie et son combat de femme. Elles se retrouvent dix ans plus tard au cours d’une manifestation féministe. Suzanne travaille au planning familial et Pauline est devenue chanteuse…
Le destin les réunira de nouveau en 1976. Elles ont expérimenté la phrase de Simone de Beauvoir qui termine le générique : « On ne naît pas femme, on le devient… »
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