Muriel Pénicaud a trouvé un point de chute après son départ du gouvernement
Cette nomination, entérinée en Conseil des ministres sur proposition du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, prendra effet le 28 septembre, a annoncé l’Élysée dans un communiqué.
Muriel Pénicaud, 65 ans, ne retournera donc pas dans le secteur privé où elle a effectué une partie de sa carrière, notamment comme DRH chez le géant agroalimentaire Danone, avant de rejoindre le gouvernement d’Édouard Philippe en mai 2017.
Le siège est à Paris
Elle a par ailleurs été conseillère de Martine Aubry au ministère de la Formation professionnelle au début des années 90, après un début de carrière dans les collectivités territoriales. Son nom restera accolé à la première réforme du quinquennat d’Emmanuel Macron, celle des ordonnances travail, menée en un éclair et sans grande contestation sociale en 2017.
Muriel Pénicaud, qui se définit à la fois comme “sociale et libérale”, a ensuite enchaîné avec une réforme de l’apprentissage et de la formation professionnelle ainsi que de premières mesures sur l’assurance chômage. Elle n’a pas été renouvelée en juillet pour faire rempart à la crise liée au coronavirus malgré une approche éco-sociale jugée “en ligne” avec celle du chef de l’État.
L’OCDE, qui a son siège à Paris et regroupe surtout des pays développés, a un rôle essentiellement consultatif, mais a su se rendre utile sur le chantier très technique de la lutte contre l’évasion fiscale ou en publiant des rapports très attendus, comme celui des évaluations des systèmes scolaires (Pisa).
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