PARVANA, une enfance en Afghanistan
CINE CAMPUS
Séance unique le lundi 21 février à 20h
Séance concoctée par les étudiants de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, la projection sera précédée d’une performance artistique du conteur Jihad Darwiche.
CinéCampus est un cycle annuel de cinq projections, entre janvier et avril, organisé par des étudiants·es de la Licence « Cinéma et audiovisuel » de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 dans le cadre d’un cours d’initiation à la programmation cinématographique.
Parvana est la deuxième projection du cycle, dont le thème 2022 est « Polémique(s) ».
PROCHAINE SÉANCE : lundi 14 mars à 20h : Fly so far, film documentaire de Celina Escher.
Film d’animation de Nora TWOMEY – film d’animation Irlande 2018 1h34mn VF – avec la voix de Golshifteh Farahani (tous les personnages parlent par la voix de comédiens iraniens et afghans vivant en exil en France)… Pour les enfants à partir de 8 ans. SPLENDIDE DESSIN ANIMÉ VISIBLE PAR TOUS.
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p class= »date »>Du 21/02/22 au 21/02/22
Il était une fois… dans une région abandonnée de toute magie, d’où s’écroulent encore des larmes de poussières, une jeune fille du nom de Parvana. Habitante d’une contrée de ruines, Kaboul, notre jeune héroïne va être le témoin de l’arrestation de son père, conteur et écrivain public. Le jour où son père est arrêté par les talibans et jeté en prison, la vie de Parvana, qui se retrouve seule avec sa mère et sa grande sœur, bascule. Sans l’accompagnement du père, impossible désormais d’aller travailler, acheter de la nourriture, se procurer de l’argent…
Parvana, qui a onze ans et une bonne bouille vive, a l’excellente idée de se couper les cheveux et s’habille en garçon, découvrant ainsi qu’elle n’est pas la seule à user de ce subterfuge qui va lui permettre de faire vivre sa famille et de se mettre en quête de son père avec la complicité d’audacieux qui rusent pour braver les interdits talibans. Car nombreux sont les Afghans qui résistent et font tout pour protéger leur culture : les contes aussi sont là pour transmettre leur histoire…
Nora Twomey, à travers son récit et son jeu de passage, brouille, tord et abat les frontières, faisant naître et apparaître un nouveau maillage. Et c’est par ce même mouvement, cet équilibre précaire sur lequel se tiennent face à face « réalité » et « fiction », ce va-et-vient constant entre différents mondes et leur rapprochement singulier, que l’histoire nous désarme, nous confrontant ainsi à cette réalité plurielle et polymorphe qu’est la nôtre.
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